Petite promenade dans les couloirs (PV Smithers)

Enfin Smithers avait lâché la bride quelques instants.

- Allez me chercher une canette... euh... de coca cola.

Le secrétaire dévoué s'était alors dépêché de sortir du bureau à la recherche de la boisson commandée par son patron. Burns en avait alors profité pour s'échapper. Il allait enfin pouvoir se balader tranquillement dans sa centrale sans que quelqu'un soit toujours derrière lui.

Il descendit quelques marches d'escaliers (en manquant de tomber plus d'une fois) et se retrouva face à un distributeur automatique de boissons. Il s'en approcha.

- Bonjour monsieur je voudrais de l'orangeade bien fraiche...

Bien entendu il ne se passa rien. Burns, froissé, leva le doigt en l'air.

- Vous venez de vous faire un redoutable ennemi !

Par la plus grande surprise de Waylon, Burns lui demanda d’aller lui cherche une canette de coca-cola. Waylon n’aimait pas le coca-cola, cette boisson gazeuse faisait roter - et voir Burns roter… brrr , imaginez-vous la scène !! Et puis le coca-cola faisait des sortes de gazouillements dans le ventre, une sensation très bizarre pour Waylon.

Quand il rentra dans le bureau de Burns, boisson a la main, il ne vit pas son patron… MALHEUR !!! Maintenant que Burns était tout seul, en quelque part, dans la centrale, il pouvait lui arrivait n’importe quoi ! Waylon laissa tomber la canette par terre, et courut dans toute la centrale, a la recherche de Bruns ! Quand il arriva vers un couloir, en face, il aperçut Burns en train de parler a un distributeur..

« Monsieur, je croyais que vous vouliez un coca-cola …? »

Burns se tourna alors vers Smithers qui venait d'arriver au pas de course. Un regard mauvais passa sur le visage du vieil homme.

- Taisez-vous stupide imbécile.

Il savait que Smithers avait été paniqué lorsqu'il avait vu le bureau vide. Il était toujours comme ça lorsqu'il s'agissait de son patron, une attitude qui plaisait bien entendu entérieurement au vieil homme.

Il se contenta de montrer le distributeur automatique du doigt.

- Cet individu n'a pas voulu servir son patron, débarrassez-vous de lui Smithers !

C'était un ordre et Burns semblait y tenir. Il fallait donc que le pauvre Waylon se débarasse de l'imposant distributeur automatique sous peine de subir les foudres de son patron.

Waylon regarda le sol. Burns traitait Waylon comme un chien, alors qu’il faisait tout ce qu’il pouvait pour que Burns soit content.

« Oui Monsieur.. »

Waylon regarda méchamment le distributeur automatique - pour que Burns voit que Waylon n’aime pas non plus cette machine.

« Bien Monsieur, je reviens de suite.. » dit t-il en espérant ne pas poursuivre Burns dans la centrale..

Waylon prit le distributeur entre ses bras, et commença a marcher en la soulevant. Il avait beaucoup de mal a la porter, mais il fallait qu’il le fasse, pour ne pas vexer Burns.

Burns observa le pauvre Smithers en train de crouler sous le poid du distributeur.

- Dépêchez vous un peu ! Je ne vais pas attendre jusqu'à la saint glinglin.

Peut-être pensez-vous que Monty irait aider Smithers ? Et bien c'était bien mal le connaitre. Le patron diabolique se contenta d'observer son secrétaire. Heureusement, pour le pauvre Waylon à bout de souffle deux hommes passaient juste à ce moment là et lui proposèrent leur aide.

- Attendez monsieur Smithers nous allons vous aider.

Ils aidèrent donc Smithers à se débarasser de l'engin. Burns les suivit du regard et attendit que le trio disparaisse au bout du couloir.

- Hihi la liberté est à nouveau à moi.

Il s'en alla alors dans l'autre sens. Vite, Smithers allait bientot arriver, il fallait trouver une cachette. Burns vit alors sur sa droite une porte. Il l'ouvrit. C'était un placard à balais.

- Un placard à balais, une cachette idéale.

Il s'y installa et referma la porte sur lui, tendant l'oreille pour écouter Smithers arriver.

Le pauvre Waylon !! Déjà qu'il n'avait pas beaucoup de forces dans les bras, il fallait qu'il porte le distributeur a lui tout seul !!

Avec une aide de deux hommes, Waylon parvient un peu a souffler... Il regarda derrière lui, et n'aperçut plus Burns. Il lâcha le distributeur et un son aiguë sortit de sa bouche. Mais au même moment ou il avait lâché le distributeur, des canettes sortir et se transpercèrent.

« Oh non !! Mr. Burns ne va pas être content si il voit tout ça par terre, ça va l'énerver encore plus... »

Waylon regarda les deux autres hommes.

« Je vais chercher des balais ! »

Waylon refit marche arrière, et ouvrit un placard a balais. Il poussa un cri en voyant son patron dans le placard.

« Monsieur, qu'est-ce que vous faites ici ? C'est un endroit très sombre pour vous, vous qui n'aimait pas le noir... »

Burns écoutait attentivement les bruits du couloir lorsqu'il entendit des pas précipités. La porte s'ouvrit à la volée et la tête appeurée de Smithers apparut. Le vieil homme observa alors son secrétaire d'un air mauvais.

- Vous n'aviez qu'à mieux me surveiller.

Il essaya alors de se relever, mais en peine en haut, à bout de souffle il retomba sur le seau qui lui avait servit de siège. Il tendit alors une main à Waylon.

- Smithers aidez-moi donc à me relever au lieu de rester planter là à rien faire !

Avec l'appui de Smithers il put enfin se hisser debout. Il sortit ensuite du placard à balais puis lança un regard soupçonneux en direction de son assistant.

- Qu'alliez-vous chercher dans le placard à balais ?

Waylon Smithers continua a sourire, malgré la phrase salée de Montgomery Burns :

« Vous n'aviez qu'à mieux me surveiller »

« Veuillez accepter mes excuses... Je suis confus Monsieur. »

Alors que Monsieur Burns se releva avec difficulté, il retomba en arrière, sur un seau en plastique.

« De suite Monsieur... »

Waylon aida a soulever Burns et le prit dans ses bras. Mmmh..... Smithers passa un bon moment....

Burns se dégagea des bras de Smithers tout en continuant de lui lancer un regard mauvais.

- Je vous demande pour la deuxième fois que veniez-vous faire dans ce placard à balais ?!

Ouh la la le vieil homme n'avait pas l'air de bonne humeur. Il fallait dire qu'entre tout, les employés incompétents, les machines qui refusaient de le servir, Smithers qui lui courrait sans cesse derrière, le pauvre monsieur Burns n'avait guère l'occasion de rigoler.

- Je veux continuer à me promener dans la centrale Smithers. Allez me chercher une chaise, je commence à être épuisé.

Son regard tomba une nouvelle fois sur le pauvre Smithers qui s'éxécuta. Quelques instants plus tard Burns put enfin poser ses fesses sur quelque chose de confortable. Ce fut le premier sourire de la journée.

- Vous êtes vous débarassé de ce distributeur de boisson Smithers ?

Malheureusement pour le pauvre Waylon, Burns se dégagea aussitôt des bras de Smithers... Puis Burns lui fit un regard mauvais.. Qu'est-ce que Waylon aimait ça, il adorait son regard mauvais, c'était un très bel homme!!

« Je venais voir si tout vous alliez bien Monsieur.. »

Oh non, Burns commença a trembler sur ses jambes, Waylon paru terrifier.

« Bien Monsieur, je vais vous apporter une chaise. »

Une chaise confortable, voici ce que Waylon cherchait a présent. Il trouva une jolie chaise, confortable, dans le secteur 7G de la centrale.

« Asseyez-vous Monsieur. »

Waylon avait complétement oublié le distributeur, et pour ne pas mentir a Burns, il lui dit :

« Oui, je me suis débarrassé du distributeur ! »

Smithers venait de confirmer à son patron qu'il s'était débarassé du distributeur de boisson, celui qui avait refusé d'obéir aux ordres de son employeur.

- Excellent... se contenta de murmurer le vieil homme, en joignant ses mains.

A présent les autres distributeurs feraient surement plus attention.

- Aidez-moi à me relever.

Smithers s'exécuta une nouvelle fois et Burns fut rapidement mis sur pieds. Il commença donc à marcher le long des couloirs, jetant des coups d'oeil par ci par là, Smithers le suivant comme un petit chien.

- Alors Smithers dites-moi, avons nous d'autres rendez-vous aujourd'hui ?

Certains clients n'étaient pas faciles à convaincre mais Burns savait se montrer convaincant. Quelques heures auparavant il avait eut un inspecteur de la sécurité sur les épaules qui menaçait de fermer la centrale, mais lorsque celui-ci s'était retrouvé avec 100 $ en plus dans les poches, il avait finalement déclaré que la centrale respectait toutes les règles de sécurité. Et un nouveau point pour Burns !

Waylon scruta son patron. C'était vraiment un très bel homme quand il était en colère ou quand il engueulait Smithers. Burns avait un très joli nez, un nez que personne au monde avait, et une bouche magnifique - sans parler des petites tâches sur son front. C'est pareil quand Burns joignait ses doigts fins en disant « Parfait » ou « Excellent ».

Dès que Mr. Burns demanda a Waylon de l'aider a se relever, il s'exécuta aussitôt.

« Oui Monsieur, nous avons un rendez-vous avez votre docteur dans deux heures. »

Waylon faisait très attention aux rendez-vous de Burns. Dès qu'il voyait que Burns allait avoir un rendez-vous pénible, il faisait repousser le rendez-vous, sans que Burns le sache, de peur qu'il attrape un mal aise.

Burns avait rendez-vous chaque mois avec son docteur, pour voir l'état de sa santé, chose que Smithers prenait soin de contrôler.

» Présentation de Waylon Smithers